Depuis qu'on est tout petit, on ne cesse de nous dire qu'il faut que l'on trouve notre voie. Plus facile à dire qu'à faire.
Quand j’étais petite, voir jusqu’à mon adolescence, je ne rêvais que d'une chose : devenir chanteuse.
Du coup, arrivé au lycée, je n'avais pas de projet professionnel, pas de réelle ambition. Mais bon, il fallait choisir une voie. Le Bac STG, celui mal vue de tous. La section "poubelle".
Je me suis mise dans la tête que je voulais faire du commerce. Moi timide, renfermé, qui n'aime pas aller vers les autres. Avec un manque de confiance en soi énorme (qui a l'heure actuelle à peu évolué).
Les études ont été compliqué pour moi, redoublement et passage de justesse. 5 ans de lycée. Plus d'années que le collège !
J'ai ensuite passé un bac +2, toujours dans la même branche: le commerce. Apparemment le fait que je ne comprenne rien à cette filière ne m'a pas permit de savoir que je faisais fausse route... Aucune matière ne me plaisait, hormis l'anglais. Mais ce n’était clairement pas la matière principale.
J'ai ensuite travaillé, 6 ans dans la grande distribution. Faire de la caisse pendant plusieurs années (avec un bac+2 en poche) et travailler ensuite en rayon. Un travail intéressant, mais il manquait quelque chose. Et puis, on peut le dire, la grande distribution peut te briser en un instant. Une pression tellement importante pour si peu de rémunération...
Ces années se sont mal terminé après un rejet totale de mon entreprise (de ma part mais du leur aussi).
J'ai continué encore et toujours dans la voie du commerce, puisque après tout, après 6 ans d’expérience professionnelle et près de 5 ans études dans cette voie, continuons à s'enfoncer dedans.
6 mois de contrat dans une petite boutique. Intéressant, mais pas enrichissant. Je sentais bien que ça ne cadrais toujours pas avec mais envie.
Aujourd'hui, après 6 mois de chômage, je me sens complètement perdue. Je m'évertue à postuler dans des branches commerciales, en ce moment la banque/assurance (qui ne me fait vraiment peur et pas rêver) en me disant que je n'arriverais a rien d'autre. En l'espace de 6 mois, j'ai changé trois fois de projet professionnel. Je n'arrive moi même plus à me suivre.
Pourtant, au fond de moi, je reviens toujours au même envie, mais alors pourquoi ai je si peur de démarrer, de me reconvertir. J'aime l'ordre, j'aime la polyvalence, l'autonomie, la relation avec l'autre (et non le pouvoir comme dans le commerce).
Un travail administratif, c'est ce qui me plairait... Réellement. Cela engage donc de recommencer à zéro. Reprise d'un BTS.
J'aimerai que les mots que je pose sur ce blog m'aide à me trouver, à me faire (re)gagner une certaine estime de moi que j'ai complètement perdue. Avoir de la confiance en moi...
Lovely Sika
mercredi 29 août 2018
lundi 27 août 2018
Une vie
7 ans plus tard, je retrouve ce blog que je n'ai jamais démarré... Manque de confiance ou jeunesse, je ne sais pas quelle en est la cause.
A l'époque j’étais étudiante, pas très doué et un peu flemmarde, et j'avais un petit boulot qui me permettait de me faire plaisir.
Aujourd'hui, j'ai 28 ans, me retrouve sans emploi et me sens complètement perdue face à mon avenir professionnel. Non, je recommence. Complètement perdue face à ma vie.
Je sais que je ne suis pas seule, au contraire, nous sommes surement beaucoup à ne pas savoir ou nous allons. On nous a bourré le crâne étant jeune, savoir ou on veut aller. Mais proche de mes 30 ans, l'horloge tourne et l'angoisse augmente chaque jour...
Des tas de projets dans la tête qui n'aboutissent jamais, un changement d"idee constant. Je ne sais pas comment me fixer. J'aimerai trouver une idée qui me ferait vibrer, me donnerait l'impression d'être utile.
Se renfermer pour réfléchir? Bonne et mauvais idée. Se retrouver seul n'est pas l'idéal, les angoisses remontent encore plus vite.
Aujourd'hui me voila à chercher un emploi dans un secteur pour lequel je ne suis pas sur de me plaire, mais la règle est de travailler.
Je ne cherche pas à me plaindre, juste me libérer d'un poids. Se confier sur ce sujet devient compliqué. J'envie chaque jour ceux qui savent ou ils vont.
Je ne perds pas espoir, d'être un jour de ceux la.
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